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Faisons de 2017 une Année #MondeEnCommun

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Bonne Année 2017!!

Faisons de 2017 une Année #MondeEnCommun 

 

 

AFD - Agence Française de Développement  « Un monde en commun » est la nouvelle devise de l’AFD. Que signifie-t-elle ? 

« Un monde en commun », c’est ce que pensent les Français, éclairés et solidaires. 77% d'entre eux considèrent que ce qui se passe au Sud aura des conséquences sur leur vie en France. 70% d'entre eux soutiennent la politique de développement de notre pays et sont favorables au maintien ou à l’augmentation de ses moyens. En période de crise, c'est un message fort, qui nous honore et nous oblige.

« Un monde en commun », c’est aussi une façon de dire l'urgence d'inventer de nouveaux modèles économiques et de gouvernance pour préserver nos biens communs, ces ressources, locales ou globales, que ni l'Etat ni le marché ne pourront réguler seuls. La 12e Conférence Internationale de l’AFD sur le développement a réuni chercheurs et praticiens de tous les continents pour en débattre à Paris les 1er et 2 décembre derniers.

« Un monde en commun », enfin, ce n’est pas encore « un monde commun ». Entre les deux, une petite préposition qui « en » dit long. Qui dit le chemin à parcourir. Qui dit le mouvement, l'effort, l'action. Qui pousse à accomplir les cinq grandes transitions dans lesquelles nous sommes tous engagés et qui déclinent la stratégie de l’AFD : transition énergétique et écologique (essentielle pour le climat) ; transition territoriale (les villes ET les campagnes) ; transition démographique (c’est la richesse de l’Afrique) ; transition numérique (un bien commun par excellence) ; transition politique et citoyenne (dans les situations de crise, pour des institutions solides, transparentes et inclusives). C’est notre feuille de route à l'AFD, la même que celle de notre grande sœur, la Caisse des dépôts et consignations.

ALEP : QUI DIRA QU’IL NE SAVAIT PAS ? ...

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DÉCLARATION DU CONSEIL PERMANENT de la Conférence des Evêques de France

 

ALEP : QUI DIRA QU’IL NE SAVAIT PAS ? 

 

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France exprime sa très vive inquiétude face à la situation que connait la population d’Alep aujourd’hui ; une situation que connaissent d’autres villes ou pays depuis des mois ou des années. 

Alors que la communauté internationale en reste à des déclarations d’indignation, le jeu stratégique des puissances en présence ignore toute dimension humaine. Les personnes sont écrasées sous les bombes, poussées à l’exode, exécutées. Aujourd’hui, elles manquent de tout : la situation humanitaire est terrible. 

Avec le pape François, la Conférence des évêques de France appelle « à s’engager de toutes ses forces pour la protection des civils... c’est une obligation impérative et urgente ! ». 

Par ailleurs, cette situation nous remet tous, élus, responsables et citoyens, devant nos responsabilités vis-à-vis de l’accueil des migrants et des étrangers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la situation des personnes réfugiées chez nous. Nous devons les accueillir et les accompagner dans la durée. Pour des milliers de personnes, cette situation est souvent indigne, en particulier en Ile-de-France où, sous couvert de les prendre en charge, on se contente de les déplacer de quelques kilomètres. 

À l’approche de Noël, nous appelons tous nos concitoyens à ne pas baisser les bras et à se montrer solidaires de ceux qui souffrent, proches et lointains. 

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise, Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers 

 

 

 

 

http://www.eglise.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/2/2016/12/15122016_CP_Alep_V3_PL.pdf

 

AFD...75ème anniversaire...

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A l’occasion de son
 75ème anniversaire, l’AFD organise
 les 1er et 2 décembre 2016 à

Paris
 une conférence intitulée
« Communs et développement »

La France en plein doute existentiel...

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22 septembre 2016

La France en plein doute existentiel

 

Le microcosme parisien bruisse de mille cris autour des propos de Nicolas Sarkozy sur « nos ancêtres les Gaulois ».

La formule elle-même n'a guère de sens d'un point de vue historique (*). Mais le débat dont elle est l'objet témoigne du trouble existentiel tant à droite qu'à gauche. Entre projet, identité et héritage, comment se définit la Nation ?

Les débats sur l'« identité nationale » sont très récents. L'historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, les fait remonter aux années 1970. L'« identité française » était alors portée par la gauche en lutte contre la puissance américaine et son impérialisme culturel. « Tout bascule en 1985, lorsque le Club de l’horloge publie un livre intitulé L’Identité de la France, au moment où le vote Front National progresse et où la lutte contre le multiculturalisme devient un thème obsédant » (*).

Ni la Chine, ni le Japon, ni l'Inde, ni même aucun des États africains nés de la colonisation ne se posent aujourd'hui de question sur leur identité. Le doute agite uniquement les États d'Europe de l'Ouest, de la Suède à la Hongrie. Il se traduit par une forte poussée de la droite, principalement en lien avec le phénomène migratoire. Pour la première fois de leur Histoire, ces États connaissent en effet une immigration de peuplement venue des autres continents. Ils sont les seuls dans ce cas avec l'Amérique du Nord. L'Angleterre et la France, du fait de leur ancienneté, qui remonte aux alentours de l'An Mil, et d'une immigration plus précoce due à leur passé colonial, ont été les premières à s'en inquiéter, dans les années 1970, par la voix d'Enoch Powell et de Jean-Marie Le Pen.

La question identitaire rebondit aujourd'hui en France à la faveur de la campagne présidentielle. Elle a été relancée par les crises de l'année 2015 : vagues migratoires en provenance du Moyen-Orient et d'Afrique, défaillances de l'Union européenne et effondrement de la zone Schengen, attentats islamistes et mesures d'exception sécuritaires.

Indéfinissable, la France ?

Paris (salle Wagram), 8 septembre 2016. Premier discours de campagne de François Hollande, en vue des présidentielles du 23 avril et du 7 mai 2017 avec, lancinante, la question migratoire et le terrorisme. Oublieux de son état d'urgence à rallonge et de sa proposition de déchéance de la nationalité pour les terroristes, le président-candidat dénonce ses rivaux qui souhaiteraient « enfermer les suspects sans discernement et sans jugement, (...) instaurer, en violation du droit du sol, l'insécurité juridique pour des centaines de milliers de jeunes nés en France. »

Plus fondamentalement, il ajoute : « La France est bien plus qu'une identité, c'est une idée, un projet ». Cette assimilation de la France à un « projet » mû par les seuls idéaux républicains (Liberté, égalité, fraternité) caractérise la gauche contemporaine. Elle fait fi du patrimoine, des traditions, de la culture et de tout ce pour quoi des centaines de milliers d'êtres humains aspirent à s'installer dans ce pays-ci plutôt que dans un autre, des réalités autrement plus sensibles qu'une devise républicaine à l'état de virtualité.

Franconville, Val d'Oise (Espace culture Saint-Exupéry), 19 septembre 2016. Nicolas Sarkozy lâche sa fameuse phrase : « Quelle que soit la nationalité de vos parents, jeunes Français, au moment où vous devenez Français, vos ancêtres, ce sont les ancêtres de la France, ce sont les Gaulois, et c'est Vercingétorix. » Pour l'ex-président et la droite traditionnelle, les immigrants se doivent d'adopter la France sans esprit de retour, à la manière de l'archiduchesse Marie-Antoinette qui, avant de fouler notre sol et d'épouser le futur Louis XVI, se dépouilla de ses vêtements autrichiens et congédia sa suite. Rappelons dans le même esprit Alexandre Dumas, petit-fils d'une esclave noire, qui s'imposa comme romancier français sans faire cas de ses origines !

Mais pour l'historien Patrick Boucheron, la référence aux Gaulois et à un passé mythifié induit l'idée de permanence, d'être « identique à soi-même » : « Face aux régressions identitaires actuelles, tout l’enjeu est de poser cette question de la singularité, de ce qui nous constitue, en refusant de la confondre avec une permanence figée qu’il faudrait maintenir pour demeurer fidèles à nous-mêmes et nous défendre contre tout ce qui nous est étranger. »

Disons-le franchement !... Il n'y a pas d'identité nationale immuable et éternelle. Aimer la France, c'est l'aimer dans la diversité de son Histoire, de ses habitants et de sa géographie. Après Jules Michelet et son fulgurant Tableau de la France(1861), Fernand Braudel a mis en lumière cette diversité, dans son Identité de la France (1985). Et comment ne pas rappeler sa référence à une France multiforme et vivante : « Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. » (L'Étrange défaite, 1940).

Les Nations, les peuples et les États naissent, grandissent et meurent comme nous-mêmes. Rappelons le joli mot de Jules Michelet : « La France est une personne »... Une personne née avec les Capétiens (987) et dont on peut faire remonter la conception au baptême de Clovis (498). Elle s'est affirmée comme État dans la guerre de Cent Ans contre les Anglais. Elle s'est révélée comme Nation avec la fête de la Fédération (1790). On peut légitimement souhaiter qu'elle vive encore longtemps, pour notre plus grand bien.

Un héritage à faire fructifier

Ni « projet »  évanescent, ni « identité » fossile, la France est pour chacun de ses enfants un héritage reçu à la naissance ou par adoption. Héritage tissé de mille et mille petites et grande impressions indéfinissables qui relèvent de la sociabilité, la langue, les mœurs, la gastronomie et tant d'autres trésors. Fabuleux héritage qui valut à la France d'être longtemps admirée de la planète entière.

Si les hasards de la naissance et de la vie nous ont permis d'être aussi richement dotés, soyons-en dignes et sachons en tirer profit. Il ne s'agit pas d'enfouir notre héritage sous terre, comme dans la parabole des talents, mais de le faire fructifier et grandir à l'imitation des générations qui nous ont précédés. Il ne s'agit pas non plus que les nouveaux citoyens venus d'ailleurs soient tenus en lisière de cet héritage, mais au contraire fermement encouragés à se l'approprier.

Avant les grandes vagues d'immigration du XXe siècle, Ernest Renan a prononcé quelques mots définitifs sur les deux substances qui constituent un peuple : « L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis (...). Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. » (Qu'est-ce qu'une nation ?, 1882).

Quelle leçon retenir de ces grandes références ? Le « vivre-ensemble » ne doit pas se limiter à une injonction morale ou politique mais redevenir un désir fondé sur l'envie de faire valoir l'héritage commun. Pour que ce désir soit ressenti par tous et en particulier les nouveaux arrivants, encore faut-il que les dirigeants de ce pays et leurs porte-parole expriment leur fierté d'être Français, plutôt que leur regret de n'être pas Allemands ou Étasuniens, qu'ils cessent de sacrifier l'intérêt national aux injonctions de Bruxelles et Berlin, voire de Riyad.

Nous trompons-nous ? Pour en juger, il sera intéressant d'observer l'évolution des deux nations sœurs que sont la France et l'Angleterre, qui ont fait deux choix opposés, l'une en sacrifiant sa souveraineté à l'union monétaire, l'autre en la recouvrant. Laquelle saura le mieux insuffler à tous ses habitants le désir de vivre ensemble ? L'avenir nous le dira.

Joseph Savès

Publié ou mis à jour le : 2016-09-25 13:57:41

 

https://www.herodote.net/La_France_en_plein_doute_existentiel-article-1583.php

 

François Hollande déclare l'état d'urgence et un deuil national de trois jours..

  

 ARTICLE | 14/11/2015 | Par Antoine Pasquier

 

Le Président de la République François Hollande a décrété, vendredi 13 novembre au soir, à la suite des attentats meurtriers qui ont coûté la vie à 127 personnes et blessés 200 autres, l'état d'urgence et la fermeture des frontières. D'une durée de 12 jours, pouvant être prolongé par une loi, l'état d'urgence s'applique à l'ensemble du territoire français et donne pouvoir au préfet d'interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ; d'instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ; et d'interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics. Les préfets peuvent aussi peuvent ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature dans les zones déterminées. Les pouvoirs en matière de perquisition sont élargis et les organes de presse peuvent faire l'objet d'un contrôle renforcé.Au lendemain des attaques, François Hollande, dans une seconde déclaration télévisée, a déclaré le deuil national pour trois jours et annoncé qu'il s'adressera devant les parlementaires, réunis en Congrès lundi à Versailles. « Ce qui s'est produit est un acte de guerre et, face à cela, le pays doit prendre les mesures appropriés », a-t-il affirmé, ajoutant que « l'armée et les forces de l'ordre sont mobilisées au plus haut niveau de leur possibilité ».